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Comité
d'organisation




Président du comité

Valère Rogissart


Vice-Présidents

Jean-Pierre Couteron
(ANIT)
Alain Morel
(FFA)


Coordinateurs

Jean-Marc Priez
Pierre Chappard


Membres

Anne Coppel
(AFR)
Christine Calderon
(AFR)
Béatrice Stambul
(MDM)
Fabrice Olivet
(ASUD)
Sylvie Justin
(SOS DI)
Martine Lacoste
(ANIT)
Véronique Cazaly
(AIDES)
Sebastien Petit
(ANPREF)
Santiago Serrano
(C.G. 93)
Laurent El Ghozi
(Elu)
Jean Louis Bara
(SAFE)
Olivier Smadja
(CIRDD)
Marguerite Arène
(Mairie de Paris)

 
 
Programme
 

Jeudi 12 octobre 2006

8h30/9h30      Accueil des participants

9h30/10h        Plénière d’ouverture

  • Catherine PEYGE, Maire de Bobigny

  • Hervé BRAMY, Président du Conseil Général 93

  • Béatrice STAMBUL, Présidente de l’AFR

10h/10h30     L’engagement des élus dans la politique de réduction des risques

  • Alain LHOSTIS adjoint au maire de Paris, chargé de la santé

  • Ronan KERREST, Vice-Président du Conseil Général Seine saint Denis

  • Laurent EL GHOZY, Président de l’association des élus de la santé

10h45/12h45   La politique de réduction des risques

      L’histoire/les histoires, nos valeurs communes, concept de la RDR, les débats pour demain

  • Jean Pierre COUTERON, Président de l’ANIT

  • Christian SAOUT, Président de l’association AIDES

  • Valère ROGISSART, Président du comité de pilotage des rencontres

      Drogues : La politique française de santé publique à l’épreuve de la réduction des risques

  • Jean-François GIRARD, ancien Directeur Général de la santé (sous réserve)

  • Nicole MAESTRACCI, ancienne Présidente de la MILDT

12h45/14h00 Repas
 

14h00/15h30  
Ateliers Temps 1 : Etat  des lieux  
ou
Forum 1 :  L’émergence d’une politique européenne des drogues : l'importance des réseaux
Animatrice : Halima BOUMEDIENNE-THIERY (Sénatrice, ancienne députée européenne)
Intervenants : Cinzia BRENTARI (ENDIPP, Europeen Network on Drugs and Infections Prevention in Prison) , Thierry CHARLOIS (EADDP), Arnaud SIMON (AIDES/ Integration Project)
 

15h45/17h00  
Ateliers Temps 2 :  Analyses, établissement des dissensions et consensus
ou
Forum 2 : Quels parcours des acteurs de la RDR, quelles formations, quels métiers ?

Animateur : François Brossard (RuptureS)
Intervenants : Bouchaïd BENSAMA (Educateur Spécialisé), Jean-Marie LEGAL (Responsable de la formation à Aides), Bruno HERAIL (RuptureS)

 

 
         

17h00/17h30    Projection du film "17'10 pour une injection à moindre risque"
Réalisateur : Thomas NORYMBERG -
Producteur : Conseil Intercommunal de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (CILDT), Apothicom
 

17h00/18h30    Table ronde/débat public : salle de consommation, difficultés d'une mise en oeuvre
Animation : Serge HEFEZ
Intervenants : un représentant de AIDES et de l'ANIT, Bernard BERTRAND (LUDIC), Monsieur JOMIER (Adjoint maire du 19ème à Paris)
 

 

Vendredi 13 octobre 2006

 

10h/11h15
Ateliers Temps 3 : Construction des propositions/recommandation
ou

Forum 3 : Réduction des risques et médias : Comment en parler ?
Animateur : Baptiste COHEN (directeur de DATIS)
Intervenants : Sonia PIGNOT (chargée de mission Mairie de Paris, 10ème arrondissement), Philippe MICHAUD (médecin alcoologue), Eric LABBE (Act Up), Arnaud AUBRON (Libération)
 

11h30/12h30   Plénière « Hépatites virales chez les usagers de drogues »
Docteur Pascal Melin, SOS Hépatites : présentation de l’enquête ASUD/SOS Hépatites
Si toutes les enquêtes confirment une forte prévalence des hépatites parmi les usagers de drogues, faut il pour autant parler d’un « échec » de la politique de réduction des risques ?
 

12h30/13h00   Tribune
 

13h00/14h30   Repas
 
 

14h30/15h30    Plénière de cloture

  • Les propositions pour l'avenir (issues des 8 ateliers)

  • Didier Jayle,  Président de la MILDT(sous réserve)


15h45/17h30h     Table Ronde  « La politique des drogues dans le débat actuel des présidentielles  »  
Avec les représentants des différents candidats/partis politiques aux élections présidentielles..

 

 

  Choix de participation

En dehors des plénières accessibles à tous, les Rencontres Nationales vous proposent deux formes de participations (forums ou ateliers) différentes que vous devez choisir au moment de l’inscription, suivant vos centres d’intérêts . Notre objectif est de rendre ces rencontres les plus riches possibles en présentant des études, expertises ou expériences de terrain, mais aussi en donnant une large place au débat d’idées, à la réflexion. C’est à cet effet que nous avons décidé de vous proposer ces deux formes de travail, afin que les uns et les autres choisissent la forme de travail qui leur convient le mieux.
Néanmoins nous sommes conscients que le fait que l’on ne puisse passer d’un atelier à un forum ou l’inverse durant les Rencontres, ou simplement aller dans plusieurs ateliers soient source de frustrations…… C’est peut être le prix à payer pour la qualité des débats…

         Les forums         

Ils sont au nombre de 3 et se déroulent en parallèle des ateliers… Si vous choisissez de vous inscrire dans les forums, vous êtes inscrits dans les trois.

Forum 1 : L’émergence d’une politique européenne des drogues : Le pouvoir des institutions, l’importance des réseaux….
Animatrice :
Halima Boumédienne-Thierry, Sénatrice, ancienne députée européenne
Intervenants :
Cinzia Brentari: ENDIPP (Europeen Network on Drugs and Infections Prevention in Prison)
Thierry Charlois EADDP
Arnaud Simon: AIDES

Forum 2 : Quels parcours des acteurs de la RDR, quelles formations, quels métiers ?
La reconnaissance des acteurs. La formation, la validation des acquis.
Bénévoles, volontaires et professionnels, la place des usagers.
Educateurs, infirmiers, psychologues, médecins, assistants sociaux dans la RDR, qui sont-ils, que font-ils ?
Un décret « référentiel RDR », mais quels référentiels « métiers » ou quels référentiels des pratiques, des actes ? Comment revenir sur le référentiel ?

Forum 3 :  Comment faire comprendre la réduction des risques au grand public ?

Réduire les risques liés à l’usage de drogues ! Hier, l’idée était proposée par quelques militants visionnaires et engagés, aux côtés des usagers de drogues, dans la lutte contre le sida. Aujourd’hui, depuis Août 2004, c’est une politique publique inscrite dans un texte de loi. Les temps changent mais la réflexion et la mobilisation n’ont pas lieu de s’arrêter ! Non pas parce que le principe de la réduction des risques est rejeté mais parce que, comme celui de la prévention, il faut chaque jour en préciser le sens, la méthode, les enjeux.

20 ans après la naissance du concept, 2 ans après son inscription dans la loi, pourquoi est-il si difficile de faire passer au grand public l’idée et les valeurs de la réduction des risques ?

D’un côté, l’idée relève d’un bon sens fondé sur des valeurs sanitaires et humanistes. De l’autre c’est une stratégie militante qui propose un débat de société sur la hiérarchie des risques liés aux produits psychoactifs, drogues licites et illicites, qui revendique le respect d’une consommation responsable et respectueuse des valeurs civiques.

Aujourd’hui, la réduction des risques fait encore l’objet de débats, dans la société civile comme chez les parlementaires, car certains rejettent le caractère jugé « permissif » des politiques qui proposent des solutions pour réduire certains des risques liés aux usages de drogues. De fait, la réduction des risques est une conception moderne de la prévention qui lui fixe des objectifs concrets et relatifs et moins simplistes et irréalistes que la simple disparition des comportements dangereux.

Comment en parler, à quelles conditions est-elle acceptable, quelles valeurs cherche-t-elle à défendre, a-t-elle ses propres préjugés, qui en sont les acteurs, est-ce une stratégie spécifique aux drogues illégales, ne concerne-t-elle que les maladies infectieuses ? Autant de questions auxquelles il nous faut répondre pour pouvoir en parler avec le grand public.

 

     Les ateliers   

 
Ils sont au nombre de huit, et peuvent intégrer de 30 à 50 personnes, suivant les salles et les sujets. Les ateliers sont déclinés en trois temps différents :
* Temps 1 : analyse de la situation - Durée de 1h30 afin de permettre l’audition d’experts
* Temps 2 : Débats - Durée 1 h
* Temps 3 : Propositions/recommandations – Durée 1h15

Votre inscription à un atelier est valable pour les 3 temps, vous ne pouvez pas changer d’atelier durant les Rencontres, il s’agit bien d’un temps de travail, dont l’objectif est de produire des recommandations, d’où l’importance de la progression de ceux-ci.

Atelier 1 : Institutionnalisation du dispositif RDR – Quel impact pour l’avenir ?
Animation : association AIDES
Quel bilan des CAARUDs, et quel devenir et continuité des autres dispositifs, des autres programmes ?
Quelle place pour de nouveaux programmes et les expériences innovantes ? le soutien et la promotion de l’expérimentation (hors et dans le dispositif CAARUD),comme les projets communautaires par exemple
Comment passer d’un projet pilote à un projet pérenne et généralisable ?
Implanter un nouveau dispositif dans les quartiers, quelles méthodes pour une implantation dans un environnement urbain

Atelier 2 : Quelles articulations entre les différents niveaux d’exigence d’accès aux soins ?
Animation : association SOS DI
Les boutiques, quel état des lieux ? Quelles pratiques d’accueil et d’accompagnement ?
Quels sont les référentiels ?
Les salle de consommations : quels sont les enjeux, les objectifs, les freins ? Quel cahier des charges ? Quels argumentaires vers les élus et la population ? Quel statut (expérimental ou non) ?
Articulation entre première ligne et seconde ligne, quel état des lieux, des pratiques ?
Les dispositifs mobiles : PES, Bus méthadone, travail de rue, quelles pratiques, quelles problématiques, quelles perspectives

Atelier 3 : Nouveaux produits, nouveaux usages, quels sont les freins à l’efficacité des actions en milieux festif aujourd’hui?
Animation : Fédération ANPREF
Depuis 15 ans l’arrivée d’une nouvelle scène de consommation associée à des nouveaux produits ont favorisé des nouvelles pratiques, non seulement des pratiques de consommation, mais aussi d’actions, interrogeant ou ré interrogeant les savoirs et savoir-faire acquis depuis 30 ans. « L’identité » culturelle assumée par les consommateurs, la recherche d’expérimentation, de connaissances d’un côté, les débats sur le testing, la mise en cause judiciaire des messages de prévention d’un autre, sont autant d’éléments qui ont mis en question le concept de réduction des risques..

Les experts :
Anthony Beauchet, Sociologue (Le milieu festif : Etat des lieux des contextes actuels, quels en sont les acteurs ?)
Sebastien Petit, ANPREF (Evolution des pratiques/Evolution des messages)
Vincent Benso (Trajectoires des consommateurs et stratégie de consommation)

Atelier 4 : Politiques des drogues, drogues et politique : évolution, blocages, perspectives.
Animation : association SAFE
Programmes de proximité, quelle égalité d’accès sur le territoire ?
Mobilisation et engagement des collectivités locales pour le développement des dispositifs d’accueil : comment associer les élus locaux aux évolutions et innovations des dispositifs et des politiques ?
Complexité d'organisation et de régulation de la politique nationale face aux différents niveaux de compétences, de financement, de responsabilité des différents acteurs institutionnels que sont la MILDT , la DGS, l'INPES, les élus locaux, les acteurs des différents schémas régionaux et départementaux, etc.

Les experts :
Monsieur Hervé Hudebine
Monsieur Jean Luc Roméro

Atelier 5 : Usagers des dispositifs, droit des usagers, santé communautaire, citoyenneté, qu’en est-il pour les usagers de drogues ?
Animation : association ASUD
Des usagers citoyens ? Une santé communautaire avec des usagers, est-ce désirée ?
Quelle application de la loi du 2 janvier 2002 ?
Quels sont les publics qui fréquentent nos dispositifs, quels sont leurs besoins, leurs demandes, quelles sont les problématiques, les évolutions récentes ?

Les experts :
Kate Barry, directrice du centre APT , communauté thérapeutique situé dans l'Aisne
Une personne de l'association Espoir Goutte d'Or
Jeff Favatier , directeur d'ASUD Nîmes, à la fois témoin et acteur des débats

Atelier 6 : Quels effets, quels impacts de la loi de 70 sur les usagers, les acteurs, les dispositifs ?
Animation : ANIT
Depuis longtemps l’ANIT s’est prononcée en faveur de la dépénalisation de l’usage simple de toutes les drogues.
Elle s’est prononcée dans le même temps, pour que cette modification de la loi s’accompagne d’une évolution sans précédent des politiques de prévention et de réduction des risques et des dommages.
En 1997, 300 experts étaient réunis par le Ministère de la santé. Ils faisaient alors 75 propositions toutes en cohérence avec la dépénalisation ou la « déjudiciarisation » des usages simples.
Pourtant beaucoup de familles, de professionnels, d’élus restent très frileux au regard de cette décision malgré les effets pervers de cette loi largement discutée.
Comment soutenir le sens de la loi quand l’interdit ne fait plus cadre et qu’il est régulièrement transgressé notamment pour les jeunes, et particulièrement les mineurs, les plus vulnérables, pour qui la cohérence des adultes est vecteur de structuration psychologique et sociale ?
Force est de constater que l’assimilation entre dépénalisation et incitation à l’usage est fréquente dans l’opinion publique.
C’est pourquoi nous devons apporter tout au long de cet atelier des réponses concrètes à ces réactions sur les points qui pourraient favoriser la sortie de cette confusion et ainsi contribuer à l’évolution du débat public, sur la loi de 1970.

Les experts :
Alain Morel, Secrétaire général FFA
Charlotte Trabut, Juge des TGI enfants TGI Bobigny
Jean-Marie Brunin, Directeur Espace du possible Lille

Atelier 7 : Quelles sont les réalités de l’accès aux traitements pour les usagers aujourd’hui ?
Animation : Médecins du Monde
- De la dépendance :
La question du classement du subutex en stupéfiants
L’échec thérapeutique en matière de substitution injustement considéré, détournement et mésusage… Le non élargissement des molécules et des galéniques
L’élargissement de la palette de substitution, Les formes galéniques, Les programmes d’héroïne médicalisés
Substitution, Pratiques de villes, pratiques de centre
- Des maladies infectieuses :
Adaptation des dispositifs en matière d’accès aux traitements VHC – VIH, un bas seuil d’exigence comme soutien aux traitements ? Quel travail pour un accès aux traitements des plus marginalisés ?
Des hébergements spécifiques pour traiter le VHC ?


Atelier 8 : Précarité, urgence sociale et réduction des risques : comment passer de la stratégie de survie à la stratégie de progrès?
Animation : Médecins du Monde
Précarité et polyconsommation.
Errance, galère et vulnérabilité.
L’accès aux traitements en bas seuil dans la rue.
Droits élémentaires, droits sociaux, droits humains… services offerts, passerelles, réseaux accès.
De l’urgence (immédiate et permanente) à l’accompagnement.
La place de l’hébergement.
Le contexte sécuritaire


 
 

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